Ce spectacle s’inspire d’une figure de deuil : les pleureuses funéraires. Nous sommes attirées par l’exubérance et la tension dramatique qui se dégagent de ces femmes mandatées
pour exprimer la douleur à l’occasion de funérailles. Une attirance qui va de paire avec une sorte de malaise. Les pleureuses d’enterrement posent en effet la question des émotions
que l’on accepte (ou non) d’exprimer en public. Par leur absence de retenue, elles induisent quelque chose de subversif – une impudeur presque brutale – qui fait sensation lorsqu’on les
imagine à l’œuvre dans un bassin culturel helvétique, marqué par le protestantisme, la quête du propos mesuré et une crainte toute viscérale de « faire des vagues ». Mais, parce que ces
femmes étaient/sont rémunérées pour leurs prestations, elles interrogent également notre rapport à l’authenticité et à la simulation des émotions que l’on affiche publiquement. Un
enjeu sociétal, et théâtral ...
Création sonore
Recherche et jeu
Recherche et jeu
Recherche et jeu
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Scénographie
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